La servante écarlate
La servante écarlate / Margaret Atwood (trad. de l'anglais (Canada) par Sylviane Rué) - Robert Laffont Pavillon, 2017 - (prêté par Julie, merci !)
4ème de couv. arrangée par moi : Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, doit se soumettre au service du Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… au temps ou elle avait un foyer, un compagnon, une fille.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés.
La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
« Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. Écrit il y a plus de trente ans, La Servante écarlate éclaire d’une lumière terrifiante l’Amérique contemporaine. » Télérama
extrait : "Je me disais, je me suis organisé une vie, ici, qui est ce qu'elle est.
C'est probablement ce que pensaient les femmes des colons, et les femmes qui avaient survécu aux guerres, quand elles avaient encore un homme.
L'humanité est tellement adaptable, disait ma mère. C'est vraiment renversant de voir à quoi les gens peuvent s'habituer, pourvu qu'ils aient quelques compensations."
Avec des retours vers le passé afin que l'on comprenne, écrit comme un monologue, sur un ton presque monotone afin de bien rendre l'atmosphère étouffante de cette cité, ce récit est glaçant et désespérant. Et malgré tout, cependant une soif de vivre ressurgit chez l'héroïne.
J'avais déjà lu ce roman en 89 je crois et il m'avait beaucoup marqué. Je l'ai relu à la faveur de sa réédition car je ne m'en souvenais plus trop et l'histoire m'en est revenue à mesure que je le lisais (ça vous fait ça aussi ?).
à lire !!! Il y a urgence !!