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bouquine-bouquin
26 avril 2021

L'année du jardinier

L'année du jardinier / Karel Capek (trad. du tchèque Thierry Gagnaire) - 10/18, 2000 -151 p.  (prêté par Claire, merci !)

l'année du jardinierL'auteur nous propose avec humour un almanach du jardinier, version très personnelle. De janvier à décembre, il nous invite à une véritable promenade au jardin et ce ne sont pas que des conseils qu'il nous prodigue, il nous fait vivre avec tendresse des sensations, des odeurs et son amour des plantes et du jardin. Il sait aussi se moquer de lui-même et donc de nous... les petites manies, les croyances et les erreurs et les travers des jardiniers passionnés. Les dessins naïfs de son frère Josef (qui a inventé le mot "robot" si si..) illustrent avec humour son propos.

Dans le jardin de Capek, on ne s'ennuie jamais, on s'amuse, on philosophe, on rit, on râle.. voilà, de quoi enchanter tous les jardiniers expérimentés ou débutants !

à offrir ou à faire lire à tous les passionné.e.s de jardinage !

Cet ouvrage a été édité en 1929.

Karel Capek (1890-1938), philosophe mais aussi photographe amateur, collectionneur de musiques ethniques, jardinier donc, est l'un des plus grands écrivains tchèques du XX° siècle, antifaciste, pacifiste. Ce livre m'a permis de faire sa connaissance.

«Nous ne voyons pas les germes parce qu'ils sont sous la terre ; nous ne connaissons pas l'avenir parce qu'il est en nous. Parfois, il nous semble que nous sentons la pourriture, encombrés que nous sommes de vestiges desséchés du passé ; mais si nous pouvions voir tous les rejets gros et blancs qui se frayent un chemin à travers cette vieille terre de civilisation qui s'appelle « aujourd'hui », toutes les graines qui germent en secret, tous les vieux plants qui se rassemblent et se ramassent pour former un germe vivant, qui un jour éclatera pour créer une fleur vivante, si nous pouvions voir ce fourmillement caché de l'avenir au milieu de nous, il est sûr que nous dirions que notre mélancolie et notre scepticisme sont de grandes sottises et que le meilleur de tout, c'est d'être un homme vivant, je veux dire un homme qui croît » (P. 139-40)

..."Je vous le dis : la mort n'existe pas ; il n'y a même pas de sommeil. Seulement nous croissons par périodes. Il faut être patient avec la vie car elle est éternelle." (p. 135)

 

 

 

 

 

 

 

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